Les plus grosses erreurs à ne pas faire avec son premier SaaS : Les leçons de Michael Seibel, CEO du Y-Combinator

Les plus grosses erreurs à ne pas faire avec son premier SaaS : Les leçons de Michael Seibel, CEO du Y-Combinator

Les plus grosses erreurs à ne pas faire avec son premier SaaS : Les leçons de Michael Seibel, CEO du Y-Combinator

2 oct. 2023

Le monde des startups SaaS est en constante évolution, avec de nouvelles innovations et des défis à chaque tournant. Pourtant, malgré cette dynamique en constante évolution, certaines erreurs fondamentales persistent. Michael Seibel, le CEO du Y-Combinator, l'incubateur de startups le plus renommé au monde (Dropbox, Twitch, Airbnb, OpenSea, Coinbase…) a partagé des insights précieux sur les erreurs courantes que commettent les fondateurs de SaaS. Voici une exploration approfondie de ces erreurs, enrichie par les leçons de Seibel.

1. Choisir un problème qui ne vous passionne pas

Au cœur de chaque SaaS ayant connu un fort succès se trouve un problème que les fondateurs sont passionnés de résoudre. Ce problème les chauffe vraiment et cela leur garantie un focus intense sur le long terme, en évitant le syndrome du "tout ce qui brille" (fait de se déconcentrer d'une niche, en changeant de focus à la moindre tendance).
Seibel insiste sur l'importance de cette passion, car elle alimente la persévérance et la détermination nécessaires pour surmonter les défis. Un SaaS sans passion derrière lui risque de manquer de direction et de motivation, ce qui peut le conduire à l'échec car cela se ressentira la plupart du temps dans un branding fade et un wording peu percutant.

2. Ignorer vos utilisateurs

Un SaaS est aussi bon que la valeur qu'il apporte à ses utilisateurs. Seibel souligne l'importance cruciale de comprendre et de valoriser vos utilisateurs. Un SaaS qui ne répond pas aux besoins réels de ses utilisateurs ou qui ne s'adapte pas à leurs retours est voué à l'échec.

3. Mauvais choix de co-fondateurs

La dynamique entre co-fondateurs peut faire ou défaire un SaaS. Seibel recommande de choisir des co-fondateurs avec lesquels vous avez une relation préexistante, car cela peut faciliter la communication et la prise de décision, deux éléments essentiels pour la croissance d'un SaaS. Ceci étant dit, les temps changent et ce qui été vrai il y a 10 ans ne l'est pas systématiquement aujourd'hui. En effet, alors qu'il était impensable de fonder un SaaS sans avoir à minima un Dev et un Sales (Vente) dans les cofounders, cela est tout à fait possible aujourd'hui. Nous assistons à de plus en plus de succès menés par des "Solofounders" qui utilisent comme levier les nombreux outils de création de contenu (avec parfois de l'IA), des outils no-code pour faire leur landing page ou encore de supers agences comme Le Moulin qui permet de sortir un SaaS en 10 jours seulement ;)

4. Manque de transparence

La transparence est la clé de la confiance, tant au sein de l'équipe fondatrice qu'avec les utilisateurs. Seibel met en évidence l'importance d'avoir des conversations ouvertes et honnêtes, en particulier sur des sujets sensibles comme les performances, les objectifs et les rôles. Pour faire écho au point précédent : NE VOUS FORCEZ PAS À VOUS ASSOCIER AVEC UN DÉVELOPPEUR ! Cela constitue une erreur de nombreux entrepreneurs non tech qui lâchent des parts beaucoup trop tôt dans leur projet, le plus souvent avec quelqu'un qui n'est pas aligné avec la vision . Faites plutôt confiance à un bon freelance ou encore mieux une très bonne agence avec plusieurs profils, tech et produit, (comme nous 😝), pour construire une base solide. Vous pourrez ensuite, une fois que le SaaS générera du cash, chercher un associé tech pour pousser le produit et assumer une jolie croissance.

5. Retarder le lancement

Dans le monde du SaaS, le temps c'est de l'argent. Seibel conseille de lancer tôt, même si le produit n'est pas parfait. Un lancement précoce permet de recueillir des retours précieux qui peuvent être utilisés pour affiner et améliorer le SaaS. Dans la définition de "pas parfait" Seibel ne parle pas d'un produit truffé de bugs et inutilisable mais d'un produit qui aurait moins de fonctions que ce que vous avez noté dans vos notes ou sur votre Notion mais livrant beaucoup de valeurs à vos premiers utilisateurs. On se concentre sur l'essence du SaaS.

6. Ignorer les analytics

Les données sont le carburant du SaaS. Seibel insiste sur l'importance d'utiliser des analytics pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec votre produit. Cela permet d'identifier les domaines d'amélioration et d'optimiser l'expérience utilisateur. De nombreux outils comme MixPanel existent pour récolter de la Data mais vous pouvez tout simplement observer un de vos utilisateurs interagir avec votre produit et le filmer, ou enregistrer ses actions pour l'analyser derrière.

7. Ne pas savoir d'où viendront vos utilisateurs

Chaque SaaS doit avoir une stratégie claire pour atteindre et acquérir ses premiers utilisateurs. Seibel met en garde contre le piège de ne pas avoir de plan clair pour attirer ces utilisateurs essentiels.

8. Mauvaise priorisation

Dans le monde incroyable du SaaS, la capacité à prioriser efficacement est essentielle. Seibel conseille de se concentrer sur les éléments qui apportent le plus de valeur, comme le développement de fonctionnalités clés, plutôt que de se disperser sur des tâches secondaires.

Ma leçon préférée de Michael Seibel : Se lancer en agence avant de lancer son SaaS

C’est une des leçons d’entrepreneuriat les plus puissantes qui m’aient été données de recevoir. Je l’avais vue dans une de ses passionnantes vidéos il y a déjà plusieurs années de ça, et elle a depuis constitué une ligne directrice dans mon parcours entrepreneurial.

Le Moulin constitue une partie de nos activités qui se combine avec la création de nos propres SaaS ! Pour le coup nous savons vraiment ce que nous faisons quand vous nous confiiez votre projet ;)

Alors pourquoi les founders ayant monté une agence sont si appréciés par le Y-combinator ?

Et bien pour la simple et bonne raison que cela leur permet de tester manuellement leur proposition de valeur : do things that don’t scale !

L’exemple est très vite trouvé : vous souhaitez sortir un SaaS qui permet une mise en relation, peu importe laquelle.

Plutôt que de directement l’automatiser en passant par notre merveilleuse agence de SaaS, mettez en relation les parties à la main ! Cela vous permettra de valider votre idée, votre cible et commencer déjà à récolter vos premiers euros, si précieux à ce stade.


Comme vous l'aurez sûrement compris à travers cet article, le développement de SaaS nous passionne au plus haut point.

Alors n'attendez pas de réserver votre appel gratuit de 15 minutes, avec un de nos founders pour vous accompagner dans le développement de votre SaaS !


Crédits photo : Michael Seibel - Y-Combinator

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